mercredi 7 août 2013

Impro romantique

petit texte simple en guise de remplissage.


La forêt est là comme une ennemie avec laquelle on vivrait en paix. Le statu quo est la règle: les deux camps ne se pénètrent pas. On l'empêche d'avancer sur les terres mais ses frontières demeurent immuables. Les chemins tournent autour sans jamais y entrer.

Les seules pistes dans sa masse sombre sont des coulées, les sentiers qu'entretiennent les animaux pour leurs déplacements. Il est fortement recommandé de ne pas les suivre. Il est difficile de dire quelles bêtes empruntent les coulées, et beaucoup d'entre elles viennent se perdre à l'écart de tout, dans des vides probants, des lieux où rien ne semble devoir attirer la faune; ou bien un cul de sac, une nasse, un piège grognant. Ma foi, je n'y connais rien, et la vie secrète des animaux ne m'intéresse pas...



BONUX: Opilions-surprise
 

2 commentaires:

  1. Oh ces opilions, je pourrais les regarder s'enfuir toute la journée... en plus ils chantent comme des oiseaux!

    RépondreSupprimer
  2. C'est quoi ce truc ? Des opilions...J'ai jamais entendu ça de ma vie...

    RépondreSupprimer

Je vous écoute.