mercredi 28 novembre 2012

Véritable capture d'écran compromettante

Non, c'était juste pour faire allitération. En examinant le déplorable montage ci-dessous, je vous vois venir, vous direz: "Pauvre Tripoda, qui espérait-il convaincre avec ce tout petit machin mal foutu, lui qui sait tout juste tenir une souris et qui ne fait pas la différence entre 'remplissage' et 'gomme'?"


Quelle honte.
Cliquez pour mieux voir (peut-être).

Le truc m'a été inspiré par les longues et tout aussi déplorables converstions autour d'un bon vieux Star Wars. Pour passer à l'acte, toutefois, il aura fallu attendre l'intervention du génial Paul Binocle et de ses tentatives de couvertures de roman détournées, reprenant une des grandes mouvances du web. C'est d'ailleurs là mon but, but que j'ai déjà voulu atteindre moult fois: si je pouvais amener d'autres maniaques à créer de fausses pages web, je serais le vase tripode/soldat/blogueur le plus heureux du monde. Vous savez ce qui vous reste à faire: envoyez-moi des commentaires désobligeants et dites-moi franchement que vous n'avez rien à faire de mes rêves de grandeur!

samedi 24 novembre 2012

Sous-titrage Lourds et Mésentendants (5)

"Le temps, c'est cool."
C'est signé le Seigneur des Clés.





Merci à mydarklife62.skyrock.com à qui je n'ai pas demandé pour lui piquer son portrait.

mercredi 21 novembre 2012

Une histoire du Moyen-Âge - Chapitre I

Reprenons où nous en étions restés, voulez-vous. On écoute, au fond. Je sais bien que ça ne vous passionne pas, mais ce cours ne vous servira à rien. Et si vous n'êtes pas content, sortez.

Bref. Où en étions-nous... Ah oui: les Ohms se sont défaits du joug des Crabouliques pour devenir indépendants, et ont péniblement survécu au bombardement d'isotopes. Le jeune et puissant empire du Fondor garde ses alliés auprès de lui en leur accordant une part sur le trésor de guerre. Tout va bien pour l'instant.

Notre histoire commence le jour où l'impératrice fondorienne, la dénommée Larve VII, institua, pour succéder au défunt seigneur Rhodophonte, le seigneur Klosch au  poste de Garde des Coffres. Le Garde des Coffres était, et fut jusqu'à il y a peu, le personnage le plus important de l'empire,  souvent même plus puissant que l'impératrice elle-même. Il était en effet l'administrateur personnel du Trésor Impérial, gardé en la cité de Librame, au coeur du continent; et c'était d'ailleurs lui qui distribuait aux Etats dits vassaux et aux provinces de l'empire le financement déjà cité; le puissant seigneur ainsi que ses secrétaires touchaient une part d'honneur, fixée par lui-même; et il servait occasionnellement de chef de guerre quand il n'y avait personne d'autre.
Or donc comme le bon seigneur Klosch accédait à la place tant convoitée, il constata avec horreur en visitant les chambres fortes que les caisses étaient quasiment vides, et ne pourraient bientôt plus assurer d'autre financement que celui des provinces, déjà réduit drastiquement.
Aussi, sitôt mis en place, Klosch entreprit de mettre fin aux versements hémorragiques, rendant amèrement une indépendance totale et définitive à ses alliés.
Les pays au Sud, Zerbolie, Karesbe, Norvsky, Pavenaks, Meln, Cheiben, Sotranie, Kinturie et tant d'autres, le prirent évidemment très mal. L'un en particulier, l'Orquaksie, puissant royaume établi dans l'archipel des Cocardes, nation unique et dithéiste des hommes-cochons du Protomart, n'avait aucunement l'intention de se laisser rendre indépendante (un contraste douloureux avec les royaumes nordiques, honteusement réunis sous ce terme infâmant et nonobstant administratif: Clans Barbares). Le roi en était alors Marc l'Oursin, le plus terrible de sa lignée, belliqueux comme trois cents douze maréchaux, un souverain connu pour sa grande violence - en comparaison avec ses illustres ancêtres, plus sages et plus posés.
Aussi, étant de tous les monarques de son temps le plus porté à se lancer bêtement dans cette saine lubie qu'est la guerre, il fut heureusement le seul à vouloir demander des comptes par les armes, les autres ne songeant même pas à se frotter à l'autorité suprême.
On ne peut pas dire que les négociations échouèrent, car il n'y en eut pas; les antagonistes, séparés par des lieues et des lieues de flots, auraient jugé trop grande la distance et trop long le voyage pour entreprendre l'envoi d'émissaires.
L'impératrice résolut donc complaisamment de livrer bataille, laissant cette tâche ingrate à son ministre de la guerre, le maréchal Autar. De même, Marc l'Oursin, comblé à l'idée qu'on se batte pour lui, laissa le soin de conduire la campagne au maréchal Theodor Elidine.
Les souverains se turent et attendirent, car désormais on ne causerait plus que les armes à la main et le couteau entre les dents; c'est-à-dire, pour être précis, très mal.
A suivre
Une planche explicite dessinée par moi-même. Cela vous donne l'occasion de voir grossièrement à quoi ressemblent les Ohms: de gauche à droite, trois Hommes-Cochons, un Homme-Rat, un Homme-Singe comme vous et moi; une limace géante et maligne placée à un poste envié.
L'apparence peut changer un peu d'une région à l'autre (et selon le style du dessinateur); faut pas croire: il y a aussi des "ethnies" parmi les "races" (que j'appellerai plutôt espèces pour éviter toute confusion, pour me distinguer de certains fantasystes et parce que c'est plus correct biologiquement parlant). 
Il y a parmi ces sacrés chefs de guerre deux individus que je n'ai pas nommés, mais ils interviendront plus tard.
 
 


vendredi 16 novembre 2012

Véritable photo de fantômes.

Groupe de fantômes de chercheurs en neurologie attendant le tram au sortir d'une longue nuit de travail. Photo prise, sans le moindre trucage, par un riant matin de novembre. Le seul problème est que ce phénomène s'explique aisément de manière rationnelle; je ne vous ferai pas l'affront de vous révéler comment.
J'ajouterai à brûle-pourpoint que ça serait une immense satisfaction pour moi d'arriver à lancer ainsi le même genre de mythe que smile.jpg. Soyons patients...

lundi 12 novembre 2012

Une histoire du Moyen-Âge - Chapitre 0

Aujourd'hui, quelque chose de totalement différent. Je vais vous soumettre -à mes risques et périls peut-être- des pans entiers d'un petit univers que, comme tant d'autres, j'ai décrit et développé dans ma jeunesse, en collaboration avec des connaissances, en pensant que c'était génial et très novateur. C'est le moment de savoir si ça l'est vraiment, mais y'a peu de chances en vérité...
Bref. Je commence ce feuilleton par une longue introduction au monde dont, il me semble, un certain Fa vous a déjà entretenu. Il s'agit de ce fameux monde-qui-n'existe-pas, aussi appelé Elegloaï par certains elfes en collants bleus, où, contre toute attente, "le danger est inhumain" (cherchez pas, c'est pas moi qui le dis). C'est long -quoiqu'abrégé- mais cela me semble nécessaire et suffisant pour apprécier la suite qui, je l'espère, sera moins ch...     
...Disons, charivaresque.
Pour tout vous dire, j'ai en horreur ces romans de fantasy qui se complaisent dans des complexités à vous donner des migraines, venant souvent d'un auteur qui veut montrer qu'il en a dans le crâne (de l'eau). Certes, ceci est relativement compliqué, mais ce n'est pas de la fantasy. Que j'aime être hypocrite...

Au début des temps, ou, devrait-on dire, de notre ère, étaient les Crabouliques. Ils côtoyaient des créatures étranges qui avaient nom Mathoeufs, civilisation jadis des plus puissantes, mais souffrant d'un déclin insidieux à l'issue des guerres démesurées et absurdes qu'ils avaient menées contre les Louffers, l'espèce frère et néanmoins ennemie. Les Mathoeufs, donc, transmirent une part de leur savoir aux Crabouliques, qui commençaient juste à s'extraire de leur errance d'animaux sans but (pour s'acheminer, diront certains, vers une errance d'animaux politiques). Rapidement la technique progressa, et en quelques siècles à peine ils purent manier les génomes à leur gré et modeler leur matrice comme une pâte flexible.
La chute, en les terres du Nova, de créatures célestes non moins étranges et pragmatiques, causa un vif tourment en pleine période d'essor. Les uns se mirent à dénommer Doks les nouveaux venus, l'infâmante appellation qui les désignait en bêtes. Doks et Crabouliques, de fait, ne purent se supporter longtemps, les premiers voulant former un Etat que les seconds repoussaient. Les interminables Guerres Novaïques, qui s'ensuivirent, donnèrent raison aux premiers.
Vexés, les Crabouliques se réfugièrent alors dans une recherche effrenée et folle, qui allait par la suite recommencer à plusieurs reprises. Durant cette période, se sachant mortels, ils cherchèrent à se forger leurs propres héritiers, partant de gènes de lapin, de bêtes diverses ainsi que des leurs: ainsi naquirent, sur les paillasses, les Ohms (ou Hommes par commodité): hommes-singes, hommes-rats, hommes-chats et divers hommes-oiseaux naquirent durant la Ière Folie; et dans les suivantes, hommes-crapauds, hommes-cochons, et tant d'autres supposés disparus tels qu'hommes-écrevisses, hommes-éponges, hommes-ophiures et hommes-citrons.
Les jeunes espèces firent vite état de leur capacité à penser et agir, et on assista à la naissance d'une pensée humaine indépendante et libre, rapidement théorisée et synthétisée par l'élite des ohms en la cité de Knekniff. Ce bien que certains, qu'on prit plus tard à appeler ELFs (Etres Lents et Fades), vécurent dans une complète admiration pour leurs pères et maîtres, certains allant jusqu'à piètrement reproduire leurs gestes en laboratoire, expérimentant ce coup-ci sur les mollusques; Fênes et Limaces Géantes naquirent ainsi. Pendant tout ce temps, les Ohms n'en servaient pas moins d'ouvriers ou de valets, et, bien souvent, de chair à canon, toutes les fois que les Crabouliques entraient en guerre contre les Doks (ce qui arrivait assez souvent).
Lorsque les Ohms entreprirent de se défaire du joug Craboulique -cela se fit très progressivement, encore qu'assez vite en Protomart, la région qui nous intéresse- le Fondor, un vaste continent dévolu à l'exploitation fruitière, au nord du Protomart, s'institua, comme tant d'autres en son temps, grand chef permanent de la révolution, ce que ses supposés vassaux ne cherchèrent jamais à contester, étant donné les avantages que cela représentait. Le roi Louis-Nicéphore, institué par le Norvsky voisin, ayant trouvé là une considérable réserve de richesses laissée par les Crabouliques en fuite, se mit en effet en devoir de financer les Etats nouveaux qui lui étaient alliés; à l'exception de ceux du Nord du continent Fondorien, durement réprimés pour avoir voulu contester l'autorité nouvelle peu après la révolution, et tenus depuis par serment de participer à la défense nationale en cas d'attaque, ainsi que de payer une dîme.
Vous avez sur cette mappemonde: en vert le domaine d'influence du sieur Fa, en bleu le Protomart et en rouge le Neomart, ensemble continental dont je traiterai peut-être ultérieurement si ce feuilleton a du succès. Le Fondor est la péninsule en forme de pancréas qui dépasse du grand continent au Nord. C'est une bonne grosse planète dont la circonférence à l'équateur est de 65000 km environ.
Plus tard, les Crabouliques et leurs ennemis héréditaires, à nouveau en guerre, signèrent la fin définitive de leurs empires respectifs en déchargeant d'un coup l'un sur l'autre leurs stocks d'armes nucléaires. Morcellés jusqu'à l'infinitésimal, les lambeaux d'empire ne purent survivre, et il n'en subsista plus que quelques fragments épars retirés dans les régions les plus inhospitalières. Les structures moindres des petits Etats formés par les Ohms eurent moins de mal, bien qu'ils durent souffrir atrocement avant de pouvoir fonder un monde nouveau sur les cendres.
Le temps passait, le ciel toujours encombré de poussières, la température baissant, mais le Fondor demeurait un empire puissant et riche qui poursuivait son financement des premiers temps, les royaumes du Nord bien inféodés pour les principaux. Le pouvoir passa bientôt aux Limaces et à la lignée des Larve. Mais le trésor des Crabouliques touchait à sa fin, et des choses peu agréables se produiraient le jour où le dernier denier s'évaporerait...
A suivre



mercredi 7 novembre 2012

Sous-titrage Lourds et Mésentendants (4)

"Luigi est plus fort que les fleurs!"

C'est signé Luigi ; issu d'une méthode d'Italien: Açimyle Italianintendo.

C'est un peu court -taciturne comme Luigi- mais je prépare quelque chose de plus conséquent pour bientôt.

jeudi 1 novembre 2012

La Revue du Paranormal - LE POLYCHAT

Hier Jour des Morts, aujourd'hui la Toussaint, les spectres de mon passé de brigand vont recommencer à me hanter. En attendant leur arrivée, je vais vous conter une histoire étrange au sujet d'une légende entièrement véridique.
Le Polychat fut aperçu pour la première fois par une soirée d'Avril 1896, dans le village de Machaing (Sarthe) (voir à ce sujet l'Almanach 1749 des Faits Divers Bizarres de Machaing, paru chez Flon). On ne devait plus revoir la Beste ed'Machaing jusqu'en décembre 2012.
Le Chat Fractal, comme on l'appelle aussi, est tout à la fois un et plusieurs. Depuis les recherches en physique quantique des années 30-40, on a bien souvent rapproché le Polychat et le Chat de Schrödinger; ce bien sûr sans se douter qu'en fait, le Chat de Schrödinger n'est qu'une infime partie du Polychat.
On raconte bien des choses sur cette créature mythique. Il est dit par exemple, qu'à l'instar de la légendaire Pieuvre-canard, la majeure partie en demeurerait cachée: on n'en verrait jamais que des organes semblables à des chats, mais qui seraient en vérité des sortes de pièges montés sur pédoncule par lesquels la chose attirerait ses proies à elle (principalement des vieilles dames généreuses). Il va de soi pourtant dans l'esprit de l'érudit que de telles futilités ne touchent pas une créature si puissante, bien qu'il soit vrai que nous autres, pauvres êtres de matière, ne puissions appréhender un volume si titanesque et si diaboliquement trompeur.
Et c'est là le racontar le plus terrible à son sujet, et bien malheureusement le plus plausible et le plus attesté; le Polychat, partout et nulle part, veillerait sur nous tout plein d'hypocrisie, veille sur nous comme le berger veille sur le bétail abâtardi et prêt à figurer au menu du banquet. Si cela est vrai, nous sommes perdus, et le Polychat nous réserve sous peu une fin terrible. Une nouvelle fin du monde nous attend.
Sainte Cuticule, priez pour nous! Adieu...